Imatge de l'autor

Appollo

Autor/a de Bourbon Island 1730

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Sobre l'autor

Nota de desambiguació:

(eng)

Olivier Appollodorus (b. 1969), called Appollo

Crèdit de la imatge: Credit: Jean-Noël Lafargue, 2004, Paris, France

Sèrie

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Etiquetat

Coneixement comú

Nom oficial
Appollodorus, Olivier
Data de naixement
1969-03-26
Gènere
male
Nacionalitat
Tunisia (birth)
País (per posar en el mapa)
Tunisia
Nota de desambiguació
Olivier Appollodorus (b. 1969), called Appollo

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Ressenyes

Un pays détruit, une capitale dévastée, un chef devenu fou d’impuissance. Le pays avait disparu.
(p. 25, “Acte 1”).

Ce sont les fétiches qui ont parlé en dernier. Il n’y a pas de jugement à avoir.
(p. 155, “Acte 5”).


Cela fait un moment que je tourne autour de ce roman graphique. Intéressée par l’histoire, le triangle de personnages sur la couverture, mais un peu effrayée par l’agressivité du trait et par ce titre à l’orthographe moderne qui me faisait craindre une langue que je n’apprécie pas. J’ai fini par franchir le pas, et je suis très contente de l’avoir fait. Dans ce roman graphique (devrait-on dire un théâtre graphique, puisque l’histoire est découpée en cinq actes et reprend fidèlement le déroulement de la tragédie racinienne de [Phèdre], du moins autant que mes souvenirs éloignés me permettent d’en juger), un dictateur d’un pays africain qu’on ne nomme pas (mais dans lequel il est facile de reconnaître la RDC) commence à voir le pouvoir lui échapper, mais ne peut s’y résoudre. Une tragédie politique bien plus importante que la tragédie familiale qui se trame entre cet homme, sa second épouse bien trop jeune et le dernier de ses fils, bien sûr nommé Hippolyte.
Et, sous le prétexte de cette tragédie familiale qui serait la conséquence d’une malédiction, mais qui est inscrite dans les choix des protagonistes eux-mêmes, c’est la déliquescence d’un pays qui est dépeinte dans des couleurs de bruns et de verts tous plus ternes les uns que les autres. On est loin de la lumière crue de l’Afrique et des belles couleurs que nous vantent les guides touristiques, non les couleurs sont recouvertes d’une poussière de terre qui rend tout poussiéreux et terreux, sans en ôter un côté un peu agressif qui peut sauter à la figure. Tout y est dans ce livre, on trouve pêle-mêle : le jeu des anciennes colonies, les espoirs d’une jeunesse éduquée, la journaliste (très probablement inspirée de Lieve Joris), le recours aux fétiches dès que quelque chose d’important doit avoir lieu, une classe dirigeante ultra-riche contrastant avec la population miséreuse, les projets pharaoniques et les « éléphants blancs »…
Beaucoup de trouvailles dans ce roman graphique, qui fonctionnent plutôt bien (même le match de catch m’a plu !). Cela ne révolutionnera probablement pas ma vision de l’histoire récente de l’Afrique, mais tout y est dit ou évoqué, dans une bande dessinée à la fois agréable à lire et assez dérangeante. Une très belle réussite !
… (més)
 
Marcat
raton-liseur | Feb 15, 2023 |
Note: I received a digital review copy of this book from the publisher through NetGalley.
 
Marcat
fernandie | Sep 15, 2022 |
Note: I received a digital review copy of this book from the publisher through NetGalley.
 
Marcat
fernandie | Sep 15, 2022 |
Looks almost like a straightforward story about pirates and slavery, but there's a lot going on here. It's a thoughtful historical drama, a comedy of manners and a political satire, based on ugly events. I would totally recommend it for young adults, but older people will appreciate it on other levels too.

Most of the plots and characters are about escape: the fugitive slaves who just want to live, the naive ornithologist who wants to be a pirate, the pirates who are trying to be respectable citizens, the plantation owner's daughter who wants to join the fugitive slaves. And the whole book is an escape - you come into this strange place with more or less the same point of view as the ornithologist, that maybe this would be a good place to have adventures. By the end, it's clear that none of it is likely to work out that way, but it's not cynical; just an exhilarating trip that's also really sad.

It's got a deceptively light tone -- Trondheim's style is made for comedy, and not just because he always draws everyone with animal heads (using an ethnic category system like Maus, but more expressive); his timing, the way he draws action, everything is basically playful. (More than other Trondheim books I've seen, the backgrounds are very lush; the tropical foliage bursts across the panels with a kind of friendly wildness, and he saves most of his solid black inking for the plants, giving them a texture that reminds me a little of Tove Jansson's beautiful Moomin books.) But the writer uses this to sly advantage, because the darkest parts of the story are all about what we only barely see or just hear about -- all the things the cheerful colonialists have managed to ignore. In the most disturbing scene, with almost no movement, an ex-pirate turned rebel slave leader (drawn as a finely dressed, emaciated dog whose face is all bitter lines and shadows) whispers through a jail window to a newly-arrived slave (drawn as a tiny, nearly featureless, child-like puppy), tells him about the awful life that's in store, tells him it's hopeless... then throws him a knife and urges him to do some damage while he can. We see the result later, from a distance, in the corner of a panel, and none of the main characters notice.
… (més)
 
Marcat
elibishop173 | Hi ha 3 ressenyes més | Oct 11, 2021 |

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