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Obres de Boucar Diouf

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• Pourquoi ce livre ? Boucar Diouf représente pour moi un modèle d’intégration. Non seulement serait-il parfait autant comme ambassadeur du Sénégal au Québec que l’inverse, mais sa personnalité elle-même est le reflet d’une intégration de plusieurs facettes talentueuses. Boucar est à la fois un humoriste, un biologiste, un animateur, un conteur, un écrivain … Ses deux précédents bouquins m’avaient bien plu, alors quand j’ai aperçu le document dans la section « nouveautés » de ma bibliothèque municipale, je l’ai immédiatement emprunté. Le titre était accrocheur et je savais déjà qu’on en disait beaucoup de bien.

• Un aspect qui m’a plu : C’est un beau mélange de contes et de réflexions, touchant à la fois à la poésie, la biologie et la philosophie ; le tout bien assaisonné d’humour. La première partie, composée de courts chapitres, est à la fois instructive et divertissante. Boucar développe une analogie entre la société des arbres et les sociétés humaines. On pourrait croire que les sociétés occidentales basées sur l’individualisme sont comparables à celles des arbres. Mais non ! En fait, les arbres d’une même espèce et situés dans un même lieu sont liés entre eux par leurs racines, ce qui leur permet de s’entraider mutuellement.

• Un aspect qui m’a moins plu : Boucar, qui a souvent parlé aux arbres dans son enfance, choisit dans la deuxième partie de faire parler longuement le baobab le plus vieux de son patelin, lui prêtant de grandes connaissances historiques, philosophiques et scientifiques. Il le voit et le peint carrément comme un dieu. Cette partie s’avère plus lourde à consommer et à digérer. Les touches humoristiques, plus rares, laissent place à un mélange de philosophie, de morale et de science qui ne m’a pas toujours plu ou convaincu.

• L’objet livre : Un petit livre de 125 pages seulement. La belle photo en page couverture représente un gros baobab tout vert, avec de l’herbe bien verte tout autour, et plusieurs croix signalant des tombes (la vie et la mort réunies). Le dos de la couverture fournit beaucoup d’informations diverses visant à attirer le lecteur potentiel : nom de l’auteur, titre, nom de l’illustrateur, quelques questions que le lecteur pourrait se poser, très bref résumé de qui est Boucar Diouf et sur quoi porte ce bouquin, et enfin une citation visant à expliquer l’utilité des contes. De plus, les pages couvertures se prolongent horizontalement, comme lorsqu’on achète un livre duquel on peut retirer la couverture le protégeant (sauf que ce n’est pas le cas ici). Le prolongement de la couverture de face présente un court extrait du livre, celui de la couverture de dos fournit une autre courte biographie de Boucar. Ce qu’on remarque surtout à l’intérieur, ce sont les nombreuses photographies qui accompagnent tout le texte, de très belles photos représentant surtout des arbres africains. À part le noir du texte et son fond blanc, la couleur verte qui dominait la couverture est celle aussi utilisée pour nommer tous ces courts contes et chapitres qui ne tiennent souvent que sur deux pages. On a donc l’impression de tenir entre les mains un objet vivant, une partie d’arbre vivant. On songe tout de suite avec ironie au papier servant de support aux mots, mais la dernière page nous rassure : « RECYCLÉ » !
… (més)
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stephane6344a16 | Oct 9, 2016 |

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