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Inclou el nom: Jean-Paul Kauffman

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I'm not sure what I expected from an account of a sojourn in one of the remotest places on the planet, but what I got was (with hindsight unsurprisingly) quite dull.

Kauffman, intrigued by the Kerguelens since childhood, wangles a trip there and tries gamely to make a book of it. But nothing happens (of course), he has no sense of humour, and his prose is sometimes pretentious:

"Could Kerguelen be nothing more than the reality of my life in its pure state? It defies every idea of the picturesque, the exotic, and the voyage. Could I have invented a whole picture of the Desolation Isles before I left France? I carry that kind of devastation within me."

Pauvre toi!

Or this, before he is even there, on the one-week journey by ship:

"Isn't having nothing to do the supreme test, even more than suffering? Whoever can fill the emptiness of his being, when there is nothing more to occupy it, will survive."

Pretty sure most people would take boredom over physical pain.

Kauffman is competent on the history of the archipelago, at any rate its human history. He tries to set up the story of the islands' namesake, the explorer Yves-Joseph de Kerguelen, as a counter-narrative (since nothing is happening to him). Kerguelen seems an interesting character, but Kauffman never gets past this air of intrigue, and is reluctant to speculate. Various other pioneer stories (whalers, troops, colonists) are retold, all more or less of a piece. But there is nothing at all on the geology, and little on the natural history, of the islands. Perhaps this is because of the author's self-proclaimed Luddism:

"Lines of pebbles delicately fitting together form such regularly shaped mosaics on the grey sand that you suspect a human hand has shaped them. Georges assures me, however, that it's a natural phenomenon, but I don't really understand his description. Scientific explanations bore me to death..."

The author spends quite a while surrounded by scientists, but learns nothing from them - neither their stories as people nor as scientists. Indeed, he hardly seems to talk to them at all. One would assume that an adventure like this would generate some insight into the people who live and work in very isolated places. But Kauffman spends most of his time with his nose in a good book, many of which he has brought with him all the way from France. He should have read them before he left, and been more sprightly and curious once he got there.

Happily the book is much shorter than the trip.
… (més)
 
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yarb | Hi ha 3 ressenyes més | Jul 4, 2016 |
Situate nell'oceano Indiano meridionale, le Kerguelen formano un arcipelago abbastanza esteso di isole. Sono chiamate anche Isole della Desolazione, appellativo molto appropriato perché sono solitarie, raggiungibili solo con una nave mercantile che attracca poche volte l'anno, sferzate da vento incessante, rocciose e prive di alberi, abitate da una sparuta comunità di francesi.
Il giornalista francese Kauffmann ci racconta del suo viaggio alle Kerguelen che aveva sognato fin da ragazzo. Per anni ha raccolto notizie, ha letto avidamente i rari resoconti di geografi e navigatori. I paesaggi antartici, il vento, le rocce ci appaiono come una dimensione primordiale.… (més)
 
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cometahalley | Hi ha 3 ressenyes més | Apr 8, 2012 |
Le livre de Jean-Paul Kauffmann a la saveur de l'inaccompli et de l'engloutissement.

Saveur de l'inaccompli car l'enquête menée par l'auteur a pour point central la fresque peinte par Eugène Delacroix dans la chapelle des Saints-Anges en l'église Saint-Sulpice de Paris, la " lutte de Jacob avec l'ange ". Cette oeuvre, de grande taille, fait référence au passage du livre de la Genèse (Gen 32,23-33) dans lequel Jacob revient au pays de son père afin de se réconcilier avec son frère Esaü.
Sur le gué du torrent Yabboq, Jacob est arrêté par un inconnu avec lequel il va se battre toute la nuit. L'aurore naissante, l'inconnu le blesse définitivement à la hanche avant de transformer son nom en Israël.

La Tradition a fait de cet inconnu un ange, plus facilement représentable que Dieu (l'inconnu et l'innommé par excellence). Ce thème fut pris par de nombreux artistes qui en firent plus des apologies de la danse ou de la lutte romaine que de la réflexion théologique ! Jean-Paul Kauffmann semble porter cette scène biblique en lui depuis de nombreuses années. On se serait donc attendu à ce qu'il commente cet attachement particulier à ce combat nocturne, solitaire, acharné dans l'humidité d'un torrent. Du sens de ce corps à corps tenace que Delacroix traduit avec une tension violente des corps et une sensualité manifestée par le regard de l'ange et l'entrelacement des doigts, l'auteur reste en retrait. Il laisse parler quelques figures originales dont la plus attachante est celle de ce funambule franchissant l'espace entre les deux tours de l'église, et qui voit dans la peinture la marque même de l'équilibre.

L'auteur de " la chambre noire de Longwood " ne s'arrête pas non plus sur cette transformation radicale de Jacob, marqué en sa chair, renouvelé dans les eaux du torrent, préfiguration du Jourdain et des fonds baptismaux, préfiguration du Vendredi Saint, de cet engloutissement dans une lutte contre la nuit, la mort, la régression avant la Résurrection et l'aurore des grands matins. Cette lutte entre un homme allant se réconcilier avec son frère, affrontant les épreuves du doute alors qu'il est au seuil de la Miséricorde manifeste aussi de la volonté humaine de s'attacher aux pas de Dieu, contre vents et marées. Pour cela, Jacob a prévalu dans son combat et en a eu la vie sauve après avoir contemplé Dieu face à face.

Saveur de l'engloutissement car Jean-Paul Kauffmann, qui reconnaît lui-même avoir eu ce sentiment face à l'oeuvre, part de l'idée selon laquelle le secret de la peinture recèle un mystère lié tout à la fois à la personnalité du peintre et l'église Saint-Sulpice. L'auteur nous entraîne donc, avec une étonnante aisance, quelques touches d'humour et une érudition sans verbiage dans un vertige d'anecdotes, de dialogues impromptus, de méditations autour de l'oeuvre. On y découvre une église aux multiples recoins, aux habitants surprenants, voyageant de la crypte au sommet des tours pour y découvrir la capitale, " vision désolée de la belle Sodome que l'ange exterminateur a épargné mais vidée de ses habitants ".

L'auteur de " l'arche des Kerguelen " n'est jamais aussi à l'aise que dans les descriptions des déserts et des lieux où l'esprit peut se détacher de cette " masse gluante qui se proclame Monde ", selon la formule de Julio Cortázar. Sans doute restera-t-on réservé sur les dernières pages du livre dans lesquelles on semble considérer que le peintre, attiré par les mauvais anges chers à Baudelaire, aurait voulu peindre un ange de ténèbres pour le " combat " sous prétexte que l'on trouve des esquisses d'ailes crochues dans ses carnets de croquis.

Le livre de Jean-Paul KAUFFMANN est un agréable voyage dans l'univers de la peinture et de l'architecture. C'est une " enquête " légère et agréable à lire même s'il reste préférable de simplement regarder l'oeuvre d'Eugène Delacroix en méditant l'inscription figurant à l'entrée de la chapelle des Saints-Anges : " Retire-moi de la boue, que je n'y reste pas enfoncé ".
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Veilleur_de_nuit | Jan 25, 2011 |
The title is a bit misleading - it's a tale of captivity, written by a French journalist who was taken hostage in Lebanon in the 1980's, and his ruminations on the nature of being held hostage and the loss of freedom. Napoleon's experiences in exile form a conceptual backdrop to the modern Frenchman deprived of his liberty in Lebanon. This is a worthwhile read.
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BLyda97112 | Hi ha 1 ressenya més | Jan 1, 2011 |

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