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Sobre l'autor

Born in Brooklyn, New York, and educated at the State University of New York and Columbia University, Neil Postman is a communications theorist, educator, and writer who has been deeply involved with the issue of the impact of the media and advanced communications technology on American culture. In mostra'n més his many books, Postman has strongly opposed the idea that technology will "save" humanity. In fact, he has focused on the negative ways in which television and computers alter social behavior. In his book Technopoly, Postman argues that the uncontrolled growth of technology destroys humanity by creating a culture with no moral structure. Thus, technology can be a dangerous enemy as well as a good friend. Postman, who is married and has three children, currently is a professor of media ecology at New York University and editor of Et Cetera, the journal of general semantics. In addition to his books, he has contributed to various magazines and periodicals, including Atlantic and The Nation. He has also appeared on the television program Sunrise Semester. Postman is the holder of the Christian Lindback Award for Excellence in Teaching from New YorkUniversity. (Bowker Author Biography) mostra'n menys

Obres de Neil Postman

Teaching As a Subversive Activity (1969) — Autor — 755 exemplars
The Disappearance of Childhood (1982) 688 exemplars
How to Watch TV News (1992) 342 exemplars
Language in America (1969) 17 exemplars
Language and reality (1966) 8 exemplars

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https://journals.openedition.org/ocim/5213
https://www.senscritique.com/livre/Se_distraire_a_en_mourir/409147
https://www.lemonde.fr/archives/article/1986/09/15/la-mort-de-la-culture_2929655...
www.lemonde.fr
« Se distraire à en mourir », de Neil Postman: la mort de la culture ?
THOMAS FERENCZI.
6 - 7 minutes

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Selon Neil Postman, professeur à l'université de New-York, la télévision " pollue " le discours public, substituant le divertissement à l'esprit de sérieux. Pour en sortir, il faut commencer par en prendre conscience...

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Depuis que la télévision a pris la place que l'on sait, les spécialistes s'interrogent sur son influence. Ne va-t-elle pas, demandent les pessimistes, appauvrir notre esprit critique en nous submergeant d'images qui en appellent à notre émotion plus qu'à notre raison ? A quoi les optimistes répondent que la télévision n'est qu'un moyen de communication comme un autre et que ceux qui s'exposent à ses effets ne les subissent pas passivement.

Professeur à l'université de New-York et théoricien de la communication, Neil Postman appartient sans nul doute au clan des pessimistes. Pour lui, il est évident que, du fait de la télévision, " la nation court un grand risque : la mort de la culture la menace ". C'est en effet ce qui arrive " quand une population devient folle de fadaises, quand la vie culturelle prend la forme d'une ronde perpétuelle de divertissements, quand les conversations publiques sérieuses deviennent des sortes de babillages, quand, en bref, un peuple devient un auditoire et les affaires publiques un vaudeville ". Encore un essai à l'emporte-pièce qui se complaît dans la polémique d'humeur ? Le livre de Neil Postman, Se distraire à en mourir (Nova Editions), est certes un pamphlet, mais il n'est pas que cela. Son réquisitoire est fondé sur des arguments solides, qui emportent souvent la conviction.

L'auteur tient d'abord à préciser qu'il n'attaque pas la télévision " en bloc ". Il ne prétend pas, comme d'autres, qu'elle modifie la " structure mentale " de ceux qui la regardent. Il ne nie pas non plus qu'elle comporte des aspects positifs, qu'elle apporte, par exemple, de l'agrément et du plaisir à beaucoup de gens ou qu'elle favorise une certaine forme de création théâtrale. Il affirme seulement qu'elle affecte dangereusement " la qualité du discours public " (c'est-à-dire de " nos formes de conversation qui ont trait à la politique, à la religion, aux informations, au commerce "). Il estime que " les modes de connaissance basés sur la télévision polluent la communication publique et son paysage environnant, non qu'ils polluent tout ". De cette " pollution " qui accompagne le passage de " l'âge de l'exposition ", lié à la typographie, à " l'âge du show-business ", Neil Postman donne de nombreux exemples, dont le plus frappant est peut-être celui des journaux télévisés (voir encadré), construits, selon lui, autour de la formule " Et maintenant... voici ". Cette expression signifie, explique-t-il, que " ce que l'on vient juste d'entendre ou de voir n'a pas de rapport avec ce que l'on va entendre ou voir ". Autrement dit, le présentateur vous indique que vous avez suffisamment pensé au sujet précédent et qu'il est temps de passer à autre chose - une manière de reconnaître que " le monde que nous présente le média électronique n'a pas d'ordre, ni de sens, et ne doit pas être pris au sérieux ".

L'auteur conclut : " Le problème n'est pas que la télévision nous offre des divertissements, mais que tous les sujets soient traités sous forme de divertissement, ce qui est une autre affaire. "

Comment maîtriser les effets négatifs de la télévision ? La première condition est d'en prendre conscience, et cela dès l'école, " car aucun média n'est excessivement dangereux si ses utilisateurs en connaissent les dangers ", dit l'auteur. Peut-on aller plus loin, jusqu'à contrarier ce processus même ? Autrement dit, n'y a-t-il vraiment aucun autre usage possible du " média électronique " et faut-il que la télévision s'aligne partout sur le modèle américain ? C'est la question fondamentale que pose le livre de Neil Postman, écrit dans un langage clair et parfois brillant. C'est aussi l'enjeu majeur du débat suscité en France par la loi Léotard.

THOMAS FERENCZI.
… (més)
 
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jmv55 | Hi ha 75 ressenyes més | Jan 7, 2024 |
I don't necessarily agree with other reviewers about whether this book is "dated," and I think it stands as a useful consciousness-raising exercise. Still, I found myself wondering what the authors would make of the electronic media landscape today....
 
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Mark_Feltskog | Hi ha 5 ressenyes més | Dec 23, 2023 |
Thought provoking. A very prescient, for its day, insight into the trouble with technologies, particularly the way we unthinkingly embrace all technology as an advance and sign off progress instead of considering the consequences of a trivialized onslaught of information that is worse than meaningless as it renders us dumb and confused in a world divorced from connection and historical perspective and meaning. Postman cautions the reader to beware of polls (always ask, what was being asked! I.e is it okay to smoke while praying? No. Is it okay to pray while smoking? Yes) all subjects should be taught as history, not just history. He wants to find reverence again in religion but here I think he misses the opportunity for secular faith which will bring us or of our destructive extractive culture…but overall very good and thoughtful. The medium is the message.… (més)
 
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BookyMaven | Hi ha 19 ressenyes més | Dec 6, 2023 |
Part one is a brilliant exposition of the history of our media mediums. From print, and the early phenomenal strength of The American literary tradition, to our anti-intellectual rise starting with the “news” snippet culture of the telegraph ( “To the telegraph, intelligence meant knowing OF lots of things, not knowing ABOUT them.” P 70) and the contextless photographic image which culminates (in this book written in 1985) in the age of the television. Well, the thesis has been proven. We are a thoroughly unserious nation in 2022. Worse yet, we long for the days of 1985 television in which at least there was a shared cultural experience. Today in the computer age we are all separate disjointed individuated info consumers, whether that info be true or false matters not. It only matters how we feel about any factum. Huxley was the more prescient dystopian view and we are living in it.… (més)
 
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BookyMaven | Hi ha 75 ressenyes més | Dec 6, 2023 |

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