Ramakrishna (1836–1886)
Autor/a de The Gospel of Sri Ramakrishna
Sobre l'autor
Crèdit de la imatge: Keshab Chandra Sen (taken 1879)
Obres de Ramakrishna
The Gospel of Sri Ramakrishna -- Translated Into English with an Introduction by Swami Nikhilananda (1952) 3 exemplars
Practical geography 3 exemplars
social studies 2 exemplars
The Brhadaranyaka Upanisad 2 exemplars
Ramakrishna: prophet of new India 2 exemplars
Pictorial - Sri Ramakrishna 1 exemplars
Pictorial Stories for Children Vol 6 1 exemplars
En evangelio de Sri Ramakrisna 1 exemplars
Paths of Meditation 1 exemplars
Voice Of Vivekananda 1 exemplars
Pictorial Stories For Children 1 exemplars
SELF-KNOWLEDGE of Sri sankaracarya 1 exemplars
Pictorial Stories for Children Vol 3 1 exemplars
The gospel of Rakrishna 1 exemplars
Prasnottara Ratna-Malika 1 exemplars
NO ONE IS A STRANGER - Dynamics of Nurturing Inter-Personal Relationships with Spiritual Values 1 exemplars
Sri Ramakrishna. Setze Gott keine Grenzen. Gespräche des indischen Heiligen mit seinen Schülern. (1995) 1 exemplars
The Gospel of Sri Ramakrishna (abridged) 1 exemplars
Thus Spake Sri Ramakrishna (Thus Spake Series) 1 exemplars
Role of spinning apparatus in non orb-weaving and orb-weaving spiders from India (Records of the Zoological Survey of… (1988) 1 exemplars
Ramakrishnas samtal 1 exemplars
Obres associades
God Makes the Rivers to Flow: Selections from the Sacred Literature of the World Chosen for Daily Meditation (1982) — Col·laborador — 205 exemplars
Sources of Indian Tradition, Vol. 2: Modern India and Pakistan (Introduction to Oriental Civilizations) (1958) — Col·laborador — 164 exemplars
Etiquetat
Coneixement comú
- Nom normalitzat
- Ramakrishna
- Nom oficial
- Chattopadhyay, Gadadhar
- Altres noms
- Sri Ramakrishna Paramahamsa
- Data de naixement
- 1836-02-18
- Data de defunció
- 1886-08-16
- Gènere
- male
- Nacionalitat
- India
- Llocs de residència
- Kamarpukur, West Bengal, India (birth)
Calcutta, India
Cossipore, India (death) - Professions
- Hindu mystic
Hindu priest - Relacions
- Vivekananda (disciple)
Gupta, Mahendranath (disciple) - Biografia breu
- Ramakrishna a été au XIXe siècle le sage de l’Inde le plus connu en Occident. Il est né en 1836 au Bengale dans une famille de brahmanes au service d’un grand propriétaire terrien. Vers l’âge de sept ans, il connaît ses premiers transports extatiques dans lesquels il reste pendant des heures. Son père meurt, plongeant sa famille dans de grandes difficultés économiques, puis son frère, prêtre dans un temple dédié à la déesse Kali, auquel il succède dans cette fonction. Il a alors vingt ans et une obsession : vivre dans la fusion avec Dieu. Une femme gourou lui enseigne la philosophie tantrique, puis un maître brahmane le Védanta. Il parvient alors à l’union avec l’énergie pure, ce Dieu qu’il vénère. Il étudie successivement les dogmes musulmans, puis chrétiens, et prêche la tolérance. Pour lui, la réalisation spirituelle est plus importante que le culte. En 1897, il crée un ashram, à Dakineswar, sur les bords du Gange, près de Calcutta. Il s’y installe avec son épouse : il a été marié à l’âge de cinq ans selon la coutume indienne, mais s’il vécut plus tard avec sa femme en parfaite communion d’esprit, ce fut toujours dans une complète chasteté. Il devient un véritable saint aux yeux de ses adeptes. Il reçoit pèlerins et visiteurs sans distinction de castes ou de religions. Sa doctrine restera orale. Les écrits qui la transmettent en français sont dus à Jean Herbert (L’Enseignement de Ramakrishna, Albin Michel) ou à Romain Rolland qui a rédigé sa biographie (La Vie de Ramakrishna, Stock). Il est mort en 1886, à cinquante ans. Vivekananda (12 janvier 1863-4 juillet 1902) a poursuivi son œuvre.
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- 2
> Elle, (par Laura Boudoux) : 21 livres à lire au moins une fois dans votre vie
> « Un signe de la Connaissance, c’est que lorsqu’elle
s’épanouit pleinement chez un homme, celui-ci
devient silencieux. »
—L'enseignement de Râmakrishna,
Albin Michel, 1972,(1555).
> L’ENSEIGNEMENT DE RAMAKRISHNA, de Jean Herbert. — Ces écrits témoignent de la vie d’un grand mystique, sage, libéré-vivant, qui était le dévot de Kali, la Déesse noire, dans son temple de Dakshineshwar au Bengale. Mais tout mystique n’est pas un maître spirituel ; pourtant, dans le cas de Ramakrishna, cette fonction fut pleinement remplie : entre lui et Vivekananda s’instaura une extraordinaire relation d’amour et de travail. Vivekananda devint l’incarnation vivante de la pensée de son maître, qu’il véhicula dans l’Occident en pleine crise de spiritualité. Enfin, il ne faudrait pas oublier les personnalités des deux interprètes, traducteurs, auteurs de ces ouvrages : Romain Rolland et Jean Herbert sont des figures marquantes, et maintenant historiques, du dialogue religieux entre l’Inde et les pays de langue française. On leur doit beaucoup car, sans eux, ces grands aventuriers du divin seraient peut-être restés ignorés de nos sociétés contemporaines. Paris, Albin Michel, 1949 et 1972
—Revue Française de Yoga, (1), Janv. 1990
> « Ses mots sont pleins de compassion et de sagesse et nombre de ses histoires sont utilisées dans les enseignements actuels de l’Advaita. »
--Dennis Waite
> « L’enseignement de Ramakrishna ». Ses mots sont pleins de compassion et de sagesse et nombre de ses histoires sont utilisées dans les enseignements actuels de l’Advaita. (Ed. Albin Michel).
—José Le Roy
> L’ENSEIGNEMENT DE RÂMAKRISHNA, de Jean Herbert. — Les paroles de sagesse d'un mystique absolu : “Il y a en l’homme deux sortes d'egos, le mûr et le non mûr. L’ego égoïste est l’ego non mûr ; c’est un ennemi acharné et il faut s’en débarrasser : le second est l’ego modeste et humble… c’est un ami.” (Albert SARALLIER)
—Nouvelles Clés, (12), Juillet/Août 1990, (p. 46)
> L’ENSEIGNEMENT DE RÂMAKRISHNA, de Jean Herbert (Albin Michel, 2005). — Henri Bergson avait déjà décelé dans son message « un mysticisme comparable au mysticisme chrétien ». Romain Rolland, Tagore, Shri Aurobindo le considéraient comme le plus grand maître que l’Inde ait jamais connu. Ses paroles et aphorismes sont ici regroupés et annotés par Jean Herbert. (Spiritualités Vivantes)
> « Il y a trois formes de l’amour : l’amour égoïste, l’amour mutuel, l’amour désintéressé.
L’amour égoïste est sur l’échelon le plus bas ; il ne cherche que son propre bonheur,
même au dépens de celui qu’il aime.
Dans l’amour mutuel, l’amoureux cherche non seulement son bonheur, mais aussi celui
de l’être aimé.
L’amour désintéressé est le plus élevé des trois. Celui qui aime ainsi ne songe qu’au
bonheur du bien-aimé, et ne s’inquiète pas des douleurs et des tribulations qui peuvent
en résulter pour lui-même. »
—L'Enseignement de Râmakrishna, 1139.
> « Un jour, Keshab Chendra Sen s’en vint voir Shri Râmakrishna au temple de Dakshineswar et lui posa cette question : “ Beaucoup de savants (pandits) lisent quantité de livres sacrés. Comment se fait-il alors qu’ils n’obtiennent jamais la vraie sagesse spirituelle ? ”
Il répondit : “ Le milan et le vautour planent très haut dans le ciel, mais ont tout le temps les yeux fixés sur les charniers, à la recherche de carcasses en décomposition. Le milan et le vautour sont ceux qui font de grands discours et qui essaient de se justifier en faisant les oeuvres (karma) prescrites par les livres sacrés. L’esprit des soi-disant lettrés reste attaché aux choses terrestres, à “ la femme et l’or ” ; c’est pourquoi, ils ne peuvent acquérir la vraie Connaissance. A quoi bon lire un grand nombre d’oeuvres sacrées, si l’on doit s’en tenir là ? ”
A quoi sert le savoir livresque ? Les pandits peuvent connaître beaucoup de versets et de textes sacrés, mais à quoi bon les répéter ? Il faut réaliser dans votre vie les vérités contenues dans les Écritures. La simple lecture, tant que vous restez attachés au monde, à “ la femme et l’or ”, ne vous apportera ni la sagesse ni le salut.
Nos soi-disant pandits sont grandiloquents. Ils discourent sur Brahman, sur Dieu, sur l’Absolu, sur le Jnâna-yoga, la philosophie, l’ontologie et maintes autres choses. Mais peu d’entre eux ont réalisé ce dont ils parlent. Ils sont secs, durs et ne sont bons à rien.
Il est facile de dire : do, ré, mi, fa, so, la, si, do, mais moins facile de jouer ces notes sur un instrument. De même, il est aisé de parler de la religion, mais difficile de la pratiquer.
Un perroquet peut répéter le saint nom de Râdhâ-Krishna, mais s’il est attrapé par un chat, il révèle aussitôt son cri naturel : “ Kao, Kao ! ”
Les hommes sages selon le monde répètent parfois le nom de Hari et s’occupent d’oeuvres pieuses et charitables ; mais quand les infortunes, les douleurs, la pauvreté ou la mort les accablent, ils oublient et leurs exercices spirituels et Dieu *. »
*Texte extrait de L’Enseignement de Ramakrishna, recueilli par Jean Herbert, Éd. Albin Michel. … ; (Source),
cité dans: Jeanne Guesné, Le 3e souffle, Albin Michel (1995), pp. 29-30
> LA POUPÉE DE SEL. — « Il y avait une fois une poupée de sel qui voulut mesurer les abîmes de l’Océan. Elle emporta pour cela une ligne de sonde et un plomb. Elle arriva au bord de l’eau et contempla le puissant Océan qui s’étendait devant elle.
Jusqu’à ce moment, elle restait toujours la même poupée de sel, et conservait son individualité propre. Mais à peine eut-elle fait un pas de plus, à peine eut-elle posé le pied dans l’eau, qu’elle ne fit plus qu’un avec l’Océan. Elle était perdue, il était impossible de la voir ! Toutes les particules de sel qui la composaient s’étaient dissoutes dans l’eau de mer. Le sel dont elle était faite provenait de l’Océan, et voilà qu’il avait fait retour à l’Océan pour s’unir de nouveau avec lui.
Le “ différencié ” était devenu un avec “ l’indifférencié ”.
L’âme humaine est comme cette poupée de sel, l’ego différencié, individualisé. L’Absolu, le Non-conditionné, est l’Océan salé infini, l’ego indifférencié.
La poupée de sel ne pouvait pas revenir expliquer la profondeur du grand Océan. Tel est le cas de celui qui a le bonheur de réaliser le Dieu Absolu dans les profondeurs insondables du Nirvikalpa-samaddhi, qui efface toute individualité. Indifférencié comme il est, il ne peut pas ressortir des abîmes pour expliquer au monde la nature du Dieu absolu et non conditionné. Et si jamais par la volonté de ma Mère, il était possible à la poupée de sel de revenir à l’état différencié, elle devrait s’exprimer en fonction du limité, dans le langage de la différenciation. Elle devrait se comporter comme un habitant du monde relatif et phénoménal.
C’est pourquoi le GRAND MYSTÈRE défie toutes les tentatives faites pour l’expliquer. L’Absolu, le Non-conditionné, ne peut pas être exprimé en fonction du relatif et du conditionné. L’infini ne peut se décrire dans la langue du fini. »
—Jean HERBERT, L’Enseignement de Ramakrishna, Ed. Albin Michel. … ; (Source),
cité dans: Jeanne Guesné, Le 3e souffle, Albin Michel (1995), pp. 110-112
> RÂMAKRISHNA ET SON DISCIPLE VIVEKANANDA — Il convient de signaler à l’attention des lecteurs intéressés la réédition récente, dans la nouvelle toilette de la collection “Spiritualités vivantes”, de deux des oeuvres importantes de cette collection: “L’Enseignement de Râmakrishna” qui est une présentation, par Jean Herbert, des paroles et aphorismes du plus célèbre des maîtres spirituels hindous des temps modernes, et le traité de son disciple et prosélyte swami Vivekananda, “Jnâna-Yoga”, traduit par Jean Herbert, avec une lettre de Romain Rolland qui fut le biographe tant de Râmakrishna que de Vivekananda.
S’il faut dire que Vivekananda prend avec la doctrine hindoue de la connaissance certaines libertés toutes occidentales, d’autant plus que les textes qu’on nous présente sont, en fait, des conférences prononcées par le maître devant des auditoires européens ou américains, l'enseignement de Râmakrishna proprement dit, regroupé par thèmes dans le premier volume, conserve toute sa vivacité.
Il s'agit d'un enseignement à coloration religieuse, si l’on veut, puisque la voie choisie par Râmakrishna était celle de la dévotion à la déesse Kâli : mais il se trouve, au milieu de ces perles, des diamants de nature proprement métaphysique qui puisent à la source même de ce que la tradition hindoue a de plus sublime. Ce qui frappe par-dessus tout, dans cet enseignement, c’est l’humour et la liberté absolue avec laquelle Râmakrishna aborde tous les sujets, des plus humbles au plus difficiles (J.-C. D.)
—La presse, 18 nov. 1972
> « Les hommes pensent à Dieu,
mais n'ont pas de foi. Ils L'oublient
et s'attachent au monde. La pensée
fait avec le monde comme l'éléphant
qui, en sortant de son bain, se
roule dans la poussière. »
—L'Enseignement de Râmakrishna… (més)