Imatge de l'autor

Carl-Henning Wijkmark (1934–2020)

Autor/a de Stundande natten

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Sobre l'autor

Crèdit de la imatge: Carl-Henning Wijkmark foto: Modernista

Obres de Carl-Henning Wijkmark

Stundande natten (2007) 99 exemplars
Jägarna på Karinhall (1973) 40 exemplars
Dressinen : roman (1983) 30 exemplars
La morte moderna (1978) 24 exemplars
Du som ej finns : roman (1997) 10 exemplars
Den svarta väggen : roman (2002) 8 exemplars
Vi ses igen i nästa dröm (2013) 7 exemplars
Sista dagar : roman (1986) 6 exemplars
Dacapo : roman (1994) 5 exemplars
På flykt undan mina landsmän (1976) 3 exemplars
1962. roman - Ed. Actes Sud (2008) 3 exemplars

Obres associades

Dialectic of Enlightenment (1947) — Traductor, algunes edicions2,113 exemplars
Hebbes Preview. 12 nieuwe smaakmakers voor het voorjaar (2006) — Autor, algunes edicions4 exemplars

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Dræsinen er en stort anlagt roman, der kombinerer rejsefortælling og filosofi med et effektivt plot. Historien tager sin begyndelse i den indre Congo i 1914. Den belgiske kolonimagt er i fuld gang med at udbygge jernbanenettet ind i junglen, og lejren er kolonien i miniformat: Sorte arbejdere tager det mest af det tunge slæb, belgierne er delt i en wallonsk og en flamsk lejr, og det hele er under ledelse af den erfarne ingeniør Drittel.

Dertil kommer historiens fortæller, Henri Moulin, en ung jesuitisk præst, der er udstationeret som sjælesørger. Han har for længst mistet sin tro på en gudsskabt verden, og han kæmper med at forstå, hvordan den så hænger sammen. Selvom han – som de fleste andre på dette tidspunkt – har accepteret Darwins teori om menneskets oprindelse, så står mange spørgsmål åbne. Kan det kombineres med kristendom? Og findes ”the missing link” stadig, enten som fossiler eller i levende live i en af de hvide pletter, der stadig var tilbage på kortet?

Moulin øjner chancen for et videnskabeligt gennembrud, da tre mystiske menneskeaber dukker op i skovbrynet. De er hverken chimpanser eller gorillaer, og de opfører sig mere intelligent end andre aber. Hurtigt bliver de adopteret af lejren og får navnene Paul, Jacob og Mathilde. Arbejderne behandler dem som kæledyr, mens abernes motiver er sværere at blive klog på. De ”efteraber” jernbanefolkenes arbejde med at slæbe grus og sveller til banen, og de er i det hele taget meget optaget af alt teknisk.

Først og fremmest er de optaget af Drittels nyskabende dræsine, der både er udstyret med kahyt og sejl af hensyn til henholdvis behagelighed og fart. Da regntiden kommer skal lejren opløses, og Moulin ser sit snit til at stikke af i dræsinen sammen med aberne. De accepterer ham som deres anfører, i hvert fald så længe han garanterer dem adgang til den mystiske dræsine, som det – utroligt nok – lykkes dem at søsætte og bruge som skib. Mens krigen truer i Europa, rejser Moulin og hans ledsagere mod den nye verden.

Rejsen bliver en dramatisk tur gennem de foregående hundrede års historie, hvor Moulin og hans ledsagere konfronteres med alt fra den franske revolutions efterladenskaber over koloniseringen af den nye verden til aktuelle politiske spørgsmål som den tyske ubådskrig og det russiske herredømme over Finland. Handlingen er helt og aldeles usandsynlig, men den fungerer på sine egne præmisser. Wijkmark formår at holde interessen for abernes natur og skæbne levende, og selvom han bruger dem som en prisme for sin tolkning af tidens store spørgsmål, så sker det aldrig på bekostning af den fundamentalt spændende historie.
… (més)
 
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Henrik_Madsen | Hi ha 1 ressenya més | Jul 21, 2023 |
Avertissement : si vous êtes une personne sensible, ne lisez pas ce livre. C'est assez violent à lire, puisqu'il s'agit de décider comment éliminer une partie de la population, considérée comme une charge pour la société.

Suède. Années 1970. Des experts sont réunis pour un colloque sur "La Phase terminale de l'être humain". Le pays est en crise, Les fonctionnaires suédois cherchent à faire des économies, et comme dans beaucoup de pays, cela commence par les personnages âgées, qui sont considérés comme des poids morts pour la société : beaucoup de charges et pas beaucoup d'apports. Le problème tend à s'amplifier puisque les personnes âgées ont une meilleure santé, suite au programme de santé, et vivent donc plus longtemps.

Le concept est déjà acté par les experts du congrès. Le but du congrès est uniquement de déterminer la manière de faire accepter le concept à une société qui n'est pas prête.

> Il nous faut suivre l'autre voie : celle de la mise en condition psychologique des personnes âgées, afin qu'elles décident elles-mêmes d'en finir. De façon directe et motivée par ce que nous pouvons appeler l'esprit de sacrifice pour le bien commun. Il ne s'agit de rien moins que d'une nouvelle façon de penser, d'une nouvelle institution sociale basée sur la volonté populaire. Sur ce plan, il y a également de grosses économies à réaliser. [p. 61]

On choisit délibérément les personnes âgées, car leur groupe est plus important que par exemple celui des malades.

> On pourra naturellement toujours objecter que les économies réalisées grâce à ce processus d'élimination seront marginales, étant donné que le nombre de malades est limité, comme en ce qui concerne la dialyse. Mais ce n'est là qu'un exemple, un cas type dans lequel la société peut dès maintenant mettre un terme à des dépenses médicales non rentables motivées par une vague philosophie s'appuyant sur le caractère intangible de la vie.

> [...]

> C'est pourquoi il convient, d'après moi, de procéder avec prudence et de façon systématique. Il faut délimiter des groupes marginaux les après les autres, tant que l'opinion publique ne sera pas mûre pour la solution d'ensemble que Persson a esquissée, à savoir amener l'être humain, de façon générale, à s'habituer à l'idée d'une vie plus brève, à une espérance de vie se rapprochant plus de celle jadis considérée comme normale. [p. 53]

La personne âgée est vue uniquement comme un problème économique

> Pensez un peu aux soixante milliards d'impôts consacrés chaque année aux soins de longue durée et aux retraites. Ils permettraient de sauver nos exportations et l'emploi. [p. 67]

Je pense que vous avez saisi l'idée. L'ouvrage est construit selon le programme du colloque, et le texte prend la forme des minutes du congrès. Deux jours. Le premier jour, le matin, le modérateur présente le problème et la solution envisagée, puis arrivent les interventions des experts qui s'expriment pour cette solution, et sur la manière dont on pourrait la mettre en place. Ils justifient leurs positions en donnant un contexte historique, philosophique et théologique (oui oui il y a des religieux qui sont pour ce genre d'idées). L'après-midi du premier jour parle un seul participant, le dissident, celui qui rappelle que la mort n'est pas un thème de société, mais un thème individuel :

> Je voudrais le faire en reprenant le problème de la mort par le petit bout de la lorgnette, à savoir celui de l'individu. [p. 133]

Il rappelle également que l'individu ne doit pas seulement être vu comme un rouage de la société ou comme un moyen économique, mais bien comme un être humain, dont l'humanité doit être considérée comme au-dessus de tout :

> Pour en revenir à la mort à Pompéi, finalement, il est certain que la mort à l'âge de quarante ans n'est pas quelque chose à regretter. Mais il se trouve que l'économie estime que nous sommes allées trop long dans l'autre sens, nous qui mourons à quatre-vingts ans. Or, il semble bien que les hommes de Pompéi vivaient intensément, avant de mourir sans avoir pu vivre. On nous permet simplement d'exister. Tout d'abord en tant que facteurs de production. Puis on nous tolère, pour ainsi dire, quand nous sommes vieux - pour l'instant tout du moins. On nous concède, il est vrai, certains loisirs, mais alors nous avons simplement la force de faire un petit tour en voiture, en bateau, de poser un toit, de poser un filet - ou bien de poser nos bagages pour de bon. Nous n'avons pas la force de vivre. [p. 136]

Cette partie soulage un peu le lecteur, éprouvé par la première partie. On se dit que voilà enfin une personne avec un peu de sens moral, et d'empathie, et pas un expert qui voit uniquement le problème comptable que peut poser le vieillissement d'une société. C'est une pause, qui rend les discours du deuxième jour encore plus horrible : que faire des corps une fois les personnes âgées éliminées.

Le texte a été publié en 1979 en Suède, et, nous dit la quatrième de couverture, a fait scandale. Franchement, je pense que son potentiel de scandale est intact aujourd'hui. Comme vous l'avez compris par les extraits, je l'espère, c'est une langue très sèche, des discours d'experts pleins de culture et d'idées, qui manque de réels moments de vie. Tout le monde s'écoute parler, sans s'écouter puisque chacun a déjà un avis très construit. En plus, ici, il y a seulement un avis contradictoire, la majorité partage le même avis. Je trouve que cela ressemble beaucoup aux débats d'experts que l'on peut entendre partout (je ne mets pas dans le même sac, les personnes qui ont des discours opposés, mais qui ne justifient pas leurs opinions). Il n'y a pas de débat puisqu'il y a homogénéité des opinions. La personne avec un avis contradictoire est invitée comme un prétexte, plutôt que comme une personne qui pourrait permettre de construire une solution légèrement différente.

La solution est construite préalablement par ces experts qui sont censés représenter l'élite de la société, et qui pensent œuvrer pour celle-ci. La société n'est vue que comme une masse à influencer, plus exactement à manipuler, pour que la solution soit vue comme une solution construite par elle-même. Pour moi, c'est comme si on considérait la masse comme un problème général.

C'est admirable d'avoir su voir cela dès 1919. Wijkmark est mort en 2020, mais a pu préfacer en mai l'ouvrage. Il fait un parallèle entre son roman et la décision de la Suède de favoriser l'immunité de troupeau (et pour le coup, le mot est tellement bien choisi) dans le cadre de la pandémie que nous vivons. Il dénonce dans cette postface une décision de "bureaucrates. Bureaucrates de la santé, bureaucrates de la planification, bureaucrates de la logistique et même bureaucrates des questions éthiques".

En conclusion, je ne peux pas vous dire que j'ai aimé cette lecture, et je ne peux donc pas vous dire lisez ce livre, vous allez passer un excellent moment. Cela a été surtout un choc de voir quelqu'un mettre en mots et en scènes les impressions que j'avais sur la direction que prend notre société.
… (més)
½
 
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CecileB | Hi ha 1 ressenya més | Jan 17, 2021 |
Finstämt och tankeväckande om livets slutskede. Boken griper ändå inte riktigt tag i mig men helt klart läsvärt.
½
 
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Mats_Sigfridsson | Hi ha 5 ressenyes més | Aug 12, 2020 |
Carl-Henning Wijkmarks Jägarna på Karinhall ansluter till den satiriska tradition som lägger stor vikt vid människors fysiska förehavanden: tydligen är det bästa sättet att göra någon till åtlöje att skildra henom som sexuellt avvikande, gärna dessutom avvikande vad gäller andra kroppsliga funktioner. Det är alltså inte förvånande att den person som här främst står med sökarljuset mot sig, Herman Göring, inte bara framställs som erotoman utan även som morfinist, groteskt överviktig (något som söks döljas under specialsydda uniformer) och storsupare, ej heller att de övriga nazikoryféer och enstaka fascister som dyker upp likaså framstår som deformerade såväl kroppsligt som i sina lustar (att båda rörelser predikade någon slags återgång till äldre, sundare seder gör ju sådan framställning extra ironisk), alternativt samtidigt naivt oförstående inför detta fenomen och livligt utnyttjande det.

Året är vilket fall 1936, Berlinolympiaden står för dörren, och på Görings germaniserade Karinhall skall den årliga jakten hållas: en jakt som endast hälften av de inbjudna kommer delta i, då andra hälften kommer tillbringa dagen i jaktstugor tillsammans med specialanskaffade horor. Till Karinhall skall förutom intrigerande nazister, utländska potentater, en balett av den lättare skolan, en man i miniubåt, en kader dvärgar som handhar Görings modelljärnväg och en trotskistisk infiltratör dessutom den norske spionen Roar Trøgesen ansluta, för att för Storbritanniens räkning försöka reda ut hur Görings aktier står sig mot de tillhöriga övriga i den tyska riksledningen.

Trots att den tryfferats med stora mängder pornografiskt material finns här trots allt en tämligen välskriven intrig: förvisso en som ämnar göra narr av möjligast många av Hitlers män och visa på rötan under den imposanta fasaden, men likaså en som framstår som rimligt logisk om de ystraste skildringarna av snusk och personliga excesser skärs bort. I synnerhet framstår Göring som såväl kroppsligen fragil och utsvävande som slug och imposant, en slags atavism från 1600-talet (eller varför inte ännu längre tillbaka: en av bokens mer oförglömliga scener placerar honom utklädd till vildman ovanpå en dresserad visent som han rider omkring i sin noggrant tuktade bokskog på). Nazisterna må i stycken vara narraktiga, men de är blodtörstiga narrar, som endast en kort tid till kommer hålla uppe den civiliserade masken: mycket av handlingen drivs fram av det stundande kriget i Spanien, och hur Tyskland kommer ställa sig.

Jägarna på Karinhall är inte en bok för den klemige: människoföraktet tar form i såväl pornografin som den snabbhet som man kasserar liv med, såväl mänskliga som animala. Det hela är förvisso byggt på mycket kunskap om dessa kretiner och kriminaldårar, men använder den i huvudsak för att ta någorlunda mått på narrdräkterna.
… (més)
 
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andejons | Hi ha 1 ressenya més | Dec 31, 2017 |

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