Bien chouette livre. Le roman commence sur une prostituée qui a une étrange relation avec El Carnicero, l'exécuteur de basses œuvres de Pancho Villa (je vous recommande la lecture de sa fiche Wikipedia, c'est effrayant). De cette union nait un gamin, le héros de l'histoire, racontée à la première personne. Il est le releveur des compteurs de la mafia local de Galveston, une île à deux pas de Houston, TX. Il casse des crânes et récupère la thune. Tout va bien jusqu'à ce qu'il tombe amoureux d'une fugitive mexicaine. Le personnage est un peu trop parfait (même s'il est assez malsain) : tireur exceptionnel, bastonneur de la mort, etc. J'ai le sentiment, d'ailleurs, que Blake est fasciné par El Carnicero et voulait l'utiliser dans une histoire tout en se libérant du personnage historique, d'où le stratagème. L'atavisme ne va pas jusqu'au maniement des flingues. Ceci dit, je ne boude pas mon plaisir, bien au contraire : j'espère que c'est le début d'une série de livres, même si le passé du personnage, gros ressort du livre, ne pourra être réutilisé.
Bref, j'ai beaucoup aimé. Le premier roman de Blake a par ailleurs été adapté en une très bonne BD. ( )

First rate borderland adventure, but without - for my taste - pushing any boundaries very hard. Not hard enough, at any rate, to elevate the impact of the story to the same level as the words, which are used superbly.

JCB's story spans time and place, Texas-Mexico, hunkering mostly around Galveston. I definitely felt well-served with detail: weapons, fights, whorehouses, historic battles, cars, meals, injuries - everything was described with the right amount of the right detail, so I never felt left hanging or overrun.

I've never been a guy, but I imagine if I were, I'd want to be Jimmy. Didn't mind a bit the clubhouse jocularity. BUT the ending, which resolves into a sort of "Ok hombres, back to work" denouement as though it's that energy which is at the core the lifeblood of a man - - THAT didn't sit as well with me.

One minor quibble: I didn't care for the passages done in present tense. I understand the desire to set the storylines apart with some stylistic distinction, if only to make the reader's job easier, but I don't think that was the right choice.

But can JCB *write*? Yeah baby, and then some ( )