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S'està carregant… The Pornographer [2001] [DVD] (edició 2002)de Jean-Pierre Léaud (Actor), Jeremie Renier (Actor), Dominique Blanc (Actor), Thibault de Montalembert (Actor), Andre Marcon (Actor) — 6 més, Alice Houri (Actor), Ovidie (Actor), Laurent Lucas (Actor), Bertrand Bonello (Director), Jean-Pierre Léaud (Primary Contributor), Jeremie Renier (Primary Contributor)
Informació de l'obraThe Pornographer [2001 Film] de Bertrand Bonello (Director)
Cap S'està carregant…
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A pornographer returns to the industry after a long hiatus and finds it dramatically changed. No s'han trobat descripcions de biblioteca. |
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L'idée de départ n'était pourtant pas dénuée d'intérêt : faire le portrait d'un homme (incarné trop précieusement pas Jean-Pierre Léaud) qui après s'être mis à tourner du porno en 1968 (par goût et dans l'esprit contestataire de l'époque qui s'y prêtait), en fait son métier pendant une quinzaine d'années avant une longue période de désoeuvrement que lui permettait le travail de sa femme (silencieuse et amoureuse, interprétée par Dominique Blanc, transparente dans ce film... mais peut-être se demandait-elle après tout ce qu'elle était venue faire dans cette galère). Le film nous donne à voir la période durant laquelle le personnage reprend son métier de pornographe. Activité difficile à assumer qui lui a valu le départ et le silence de son fils pendant de longues années mais qui réapparaît précisément à cette période de reprise.
Bonello croit intéressant d'offrir au spectateur des scènes de tournage de rapports sexuels non simulés. Malheureusement, ça n'est pas particulièrement bien filmé et on se demande bien où le réalisateur veut en venir. Filmer le regard du pornographe sur les scènes qu'il filme n'y change pas grand-chose. On lit vaguement vaguement dans son regard de l'ennui et de la perplexité. Sentiments pleinement partagés par le spectateur.
On suppose que Bonello a souhaité faire le portrait d'un homme qui fait un retour raté et qui se rend compte qu'il est un raté (il se sépare alors de sa femme qui a l'outrecuidance de l'aimer comme il est et de ne jamais le juger... ciel !, et décide de se construire seul une maison de ses propres mains).
Les scènes se suivent, sans grand lien entre elles, sans question et sans réponse.
On y aura brassé du vide. La prétention à l'intelligence du film ne saurait berner qui que ce soit. ( )