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S'està carregant… Just the Plaguede Ludmila Ulitskaya
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Pertany a aquestes col·leccions editorialsGallimard, Folio (7165) Premis
An intense and dramatic reimagining of a plague outbreak in 1930s Moscow invites parallels with our pandemic-stricken times. No s'han trobat descripcions de biblioteca. |
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Google Books — S'està carregant… GèneresClassificació Decimal de Dewey (DDC)891.735Literature Literature of other languages Literature of east Indo-European and Celtic languages Russian and East Slavic languages Russian fiction 1991–LCC (Clas. Bibl. Congrés EUA)ValoracióMitjana:
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Ma première rencontre avec Ludmila Oulitskaïa, et ce n’est peut-être pas la meilleure façon d’aborder son œuvre, car ce livre est en fait un scénario, écrit à la fin des années 80, pour postuler, justement à un cours d’écriture de scénario. Mais le sujet, qui est devenu d’actualité (une épidémie létale qui pourrait devenir mondiale...), dans un pays qui est aussi d’actualité (la Russie... enfin techniquement l’URSS puisqu’on est en 1939), et le ton un peu grinçant de la quatrième de couverture m’ont convaincue. En fait pour être honnête, je n’avais pas vu qu’il s’agissait d’un scénario avant d’avoir lu quelques pages du livre et de me poser des questions sur le style un peu haché. Le fait qu’il s’agisse d’un scénario n’est pas vraiment mis en avant par l’éditeur, et c’est quelque chose que je n’ai pas vraiment apprécié…
Mais une fois ma déconvenue passée, je me suis laissée prendre par l’histoire. C’est un scénario, donc l’action est plutôt hachée et on ne s’arrête pas sur les états d’âme des personnages. C’est finalement un livre plutôt marrant, j’ai eu le ton grinçant que j’espérais. Voir l’appareil stalinien dans toute sa dureté se mettre en mouvement pour éviter une épidémie à son peuple bien aimé et bien protégé. C’est une belle ironie bien russe, et un joli pied de nez à un pouvoir un peu trop contrôlant pour être honnête. Ludmila Oulitskaïa semble s’être bien amusée dans cette histoire ; dans la postface (écrite après le début de l’épidémie de Covid), elle laisse entendre qu’il s’agit d’un fait réel. J’imagine que les réactions des différentes personnes impliquées sont elles imaginées, mais il est intéressant de voir comment la politique et la santé se mêlent dans le cas particulier d’une pandémie et d’un pouvoir autoritaire. On peut se demander si ce qui est décrit ici a quelque rapport avec ce qu’il s’est passé dans un pays comme la Russie ou la Chine lors de la crise du Covid. Mise en perspective intéressante… Même si ce bouquin n’est pas assez fouillé ni incisif à mon goût, ce fut un intermède plaisant et pas dénué d’intérêt au milieu de mes lectures actuelles un peu plus arides.