O que falta a esta obra em rigor científico, sobeja-lhe em poesia. Lê-se com agrado esta linguagem cuidada e poética. Quanto à recolha de informação por ela possibilitada, deve buscar enquadramento noutra obra, talvez menos poética, mas mais rigorosa.
Uma ideia pelo menos subsiste da leitura destes textos: nunca existiu um movimento gnóstico. Existiram, isso sim, movimentos desviantes relativamente à corrente vigente, nomeadamente o cristianismo, sujos opositores partindo daquilo que tinha de semelhante designaram genericamente por gnósticos. ( )

> Stephy J. (Amazon) : https://www.amazon.fr/gp/customer-reviews/R2VZFFEX4Q0T4H?ASIN=2226070249
> Critiques Libres : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/51546

> Hadot Jean. Les Gnostiques by Jacques Lacarrière
In: Archives de sciences sociales des religions, 19e Année, No. 38 (Jul. - Dec., 1974), p. 209. … ; (en ligne),
URL : https://drive.google.com/file/d/1PhobCd1GlElmcJZjUHqi6bK3ey6U_UwM/view?usp=shari... ; JSTOR : http://www.jstor.org/stable/30123990

> Dorival Gilles. Les Gnostiques by coll. « Idées » by Jacques Lacarrière, Lawrence Durrell
In: Revue Philosophique de la France et de l'Étranger, T. 164, No. 2, MORALE ET RELIGION AU XVIII,e SIÈCLE (AVRIL-JUIN 1974), p. 201. … ; (en ligne),
URL : https://drive.google.com/file/d/1Usmp-3mWNJsOotFBWWoaPORt2xJ9OXtP/view?usp=shari... ; JSTOR : https://www.jstor.org/stable/41091484

> GNOSTIQUES (LES), par Jacques Lacarrière - Albin Michel, Coll. Spiritualité vivantes, 1994, 193 p., 6.95 euros, Première édition : Métailié - 1991 ISBN : 2226070249. — L'étude d'un phénomène des premiers siècles du christianisme qui se poursuivit au Moyen Âge et survit encore de nos jours.
[…]
« À dix-huit siècles de distance, la parole et l'exemple des gnostiques demeurent toujours aussi décapants. Avec ses tueries absurdes, ses violences quotidiennes, ses programmes d'abrutissement collectif, le monde d'aujourd'hui légitime au plus haut point le refus absolu que lui opposaient déjà ces lointains rebelles. Pour eux, une création pareillement ratée ne peut être le produit que d'un Dieu méchant, un Dieu ennemi de l'homme. "Viscéralement, impérieusement, irrémissiblement, note Lacarrière, le gnostique ressent la vie, la pensée, le devenir humain et planétaire comme une œuvre manquée, limitée, viciée dans ses structures les plus intimes. (...) Mais cette critique radicale de toute la création s'accompagne d'une certitude tout aussi radicale, qui la suppose et la sous-tend : à savoir qu'il existe en l'homme quelque chose qui échappe à la malédiction de ce monde, un feu, une étincelle, une lumière issue du vrai Dieu, lointain, inaccessible, étranger à l'ordre pervers de l'univers réel, et que la tâche de l'homme est de tenter, en s'arrachant aux sortilèges et aux illusions du réel, de regagner sa patrie perdue, de retrouver l'unité première et le royaume de ce Dieu inconnu, méconnu par toutes les religions antérieures."
[…]
Ce sont donc les voies de ce retour vers l'unité première qui se trouvent explorées dans ce livre. On imagine les surprises et les merveilles de ces périples qui, tous, sont des effractions, des déviances, des "monstruosités" pour la pensée commune et l'assujettissement aux normes. Ainsi, et entre autres provocations, les gnostiques prennent-ils soin de vivre en marge de toute société constituée, d'éviter toute compromission avec les sphères institutionnelles, de refuser la procréation, le mariage, la famille... On entend d'ici la colère des commentateurs chrétiens et des tenants de l'ordre grégaire. Ceux-là appellent au lynchage, à l'éradication, au bûcher, et ils sont entendus. D'Alexandrie au pays cathare, les gnostiques seront pourchassés et exterminés. Ce n'est pas le moindre mérite de Jacques Lacarrière que d'avoir sorti leurs voix et leurs enseignements du grand charnier oublieux des religions. » (extrait d’un article d'André Velter, Le Monde, 27 Décembre 1991)
Préface de Lawrence Durrell.
—BiblioMonde

LES GNOSTIQUES

Notre univers est-il un monde manqué?
L'homme est-il un être véritablement achevé?
Et les institutions, lois, traditions qui nous gou-
vernent sont-elles là pour nous libérer ou au
contraire pour maintenir l'humanité dans une
sujétion millénaire? C'est à ces questions que
répondirent, il y a dix-huit siècles, en Grèce
et en Égypte, les philosophes gnostiques. Et
ils proposèrent à leurs contemporains une
image du monde si nouvelle, si libertaire, que
d'emblée ils furent relégués parmi les pre-
miers hérétiques, les premiers philosophe:s
maudits de l'histoire.

LOS GNÓSTICOS

Este libro es una meditación lírica sobre el gnosticismo antiguo como la "traición" del cosmos físico. Está bellamente escrito. Lacarriere tiene fanáticos de peso pesado como Lawrence Durrell y Marguerite Yourcenar.
Lacarriere transmite amablemente el horror alienado que los antiguos gnósticos sentían por el mundo que les rodea. Y sostiene que esto es en cierto modo comparable a nuestra alienación contemporánea bajo el capitalismo. De esta manera, una herejía antigua y una revolución moderna se utilizan para iluminarse mutuamente. Y nuestro autor hace esto de una manera que es muy convincente.
También me interesaron bastante las breves críticas que nuestro autor hace a la llamada Escuela Tradicionalista (la discusión se desarrolla hacia el final del libro) que comienza con René Guénon. Para nuestros propósitos aquí, digamos que los Tradicionalistas sostienen que la Verdad que todas las Grandes Tradiciones Religiosas señalan es insuperable, y así ellos, y solo ellos, son los portadores de la Verdad.

La discusión con esto es (o eso me refiero a Lacarriere) que dado el mal radical del mundo (según los gnósticos), no podemos esperar ninguna ayuda de las religiones pasadas que todos hablaban en un tiempo muy diferente. Nuestro autor argumenta que este "culto del pasado" "solo puede distraer al hombre de su verdadera búsqueda: la búsqueda de una nueva conciencia, que surge de su experiencia inmediata y depende del presente".

Por supuesto, esto es exactamente lo que temía más Guénon. 'Todos haciendo lo suyo'. Aunque creo que Guénon tiene un punto específico aquí, Lecarriere ciertamente tiene razón al argumentar que el Hombre ya no es el receptor pasivo de los golpes de naturaleza que tuvo en la época antigua o incluso medieval. ¡La revolución industrial / tecnológica capitalista moderna ha cambiado todo eso! Las varias grandes religiones que nacieron después de la Revolución Agrícola y el consecuente surgimiento del Imperio no pueden esperar hablar a un mundo en el cual el Hombre se ha convertido en un Poder Eficaz.

Esto es radicalmente nuevo. Nuestro autor sostiene que las respuestas religiosas a la condición humana, si se pueden encontrar, solo deben ser en el futuro, no en el pasado.
A Enorme si, ... pero estoy de acuerdo. La modernidad ha cambiado la forma en que las personas viven tanto como lo hizo la Revolución agrícola. Las Religiones axiales de la edad surgieron como una respuesta a esto. Si los cambios provocados por la modernidad (industria, tecnología y ciencia, medios de comunicación e internet) demuestran ser tan profundos como los que están en los albores de la historia y continúan perdurando, ya no es del todo imposible imaginar una nueva religión (y sensibilidad religiosa). / ethos) eventualmente subiendo y tragándose a sus predecesores.
Creo que Lecarriere no solo se imaginó esto, sino que también lo esperó .

This book is a lyrical meditation on ancient gnosticism as the 'betrayal' of the physical cosmos. It is beautifully written. Lacarriere has heavyweight fans like Lawrence Durrell and Marguerite Yourcenar.
Lacarriere nicely conveys the alienated horror the ancient Gnostics felt for the world around them. And he maintains that this is in some ways comparable to our contemporary alienation under capitalism. In this way, an ancient heresy and modern revolution are used to illuminate each other. And our author goes about this in a manner that is very convincing.
I found myself also quite interested by the brief criticisms our author permits himself of the so-called Traditionalist School (the discussion occurs towards the end of the book) that begins with René Guénon. For our purposes here, let us say that the Traditionalist maintain that the Truth that all the Great Religious Traditions point to is unsurpassable, and thus they, and only they, are the bearers of Truth.
The argument with this is (or so I take Lacarriere to mean) that given the radical evil of the World (according to the Gnostics), we can expect no help from past religions that all spoke to a very different time. Our author argues that this 'cult of the past' "can only distract man from his true quest: the quest for a new consciousness, springing from his immediate experience and contingent on the present."
Of course, this is exactly what Guénon feared most. 'Everyone doing their own thing'. While I think Guénon has a point specifically here, Lecarriere is certainly right to argue that Man is no longer the passive recipient of natures blows that he was in either ancient or even medieval times. The modern capitalist industrial / technological revolution has changed all that! The several great religions born in the wake of the Agricultural Revolution and consequent rise of Empire cannot hope to speak to a world in which Man has become an Effective Power.
This is radically new. Our author maintains that religious answers to the human condition, if they can be found, must only be in the future, not the past.
A Huge If, ...but I agree. Modernity has changed the way people live as much as the Agriculture Revolution once did. The Axial Age Religions arose as a response to this. If the changes wrought by modernity (industry, technology and science, media and the internet) prove to be as profound as those at the dawn of History and continue to endure, it is no longer entirely impossible to imagine a new religion (and religious sensibility / ethos) eventually rising and swallowing up its predecessors.
I think that Lecarriere not only imagined this, but hoped for it too ( )