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S'està carregant… Bye Bye Blondie (edició 2016)de Virginie Despentes (Autor), Sian Reynolds (Traductor)
Informació de l'obraBye Bye Blondie de Virginie Despentes
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Apunta't a LibraryThing per saber si aquest llibre et pot agradar. No hi ha cap discussió a Converses sobre aquesta obra. Le livre de Virginie Despentes, publié en 2004, s'ouvre sur ces mots d'Antonin Artaud: "Les asiles d'aliénés sont des réceptacles de magie noire, conscients et prémédités." Car il est largement question de maladie mentale dans ce roman qui met en scène la vie d'une femme qui se fait appeler Gloria, à travers ses années d'adolescence puis de femme mûre... qui ne mûrit pas. Car Gloria est une punk (une "keupone") indomptable, destructrice et rebelle jusqu'au bout des ongles. Écorchée, en colère, secouée de crises, elle est incapable de s'assagir avec le temps; elle ressent toujours aussi fortement les cahots et outrages de la vie... qu'elle provoque à son insu, la plupart du temps. Même si elle est trébuche constamment, elle trouve quand même toujours le moyen de se relever (à peu près) car "à force de souffrance, par une alchimie émotive et mystérieuse, le coeur génère ses propres éclaircies." Pendant ses longs mois de "captivité" en hôpital psychiatrique alors qu'elle n'est encore qu'une adolescente de 16 ans, elle fait la rencontre d'un jeune homme de son âge issu d'un tout autre milieu social que le sien. Alors que Gloria appartient à un milieu prolétaire, Eric est effectivement issu d'une famille bourgeoise qui rêve d'un brillant avenir pour lui. Un lien amoureux aussi fort qu'inattendu se développe entre eux jusqu'à ce que la vie les sépare à la sortie d'Eric de l'HP. Ce n'est que 20 ans plus tard que leurs chemins se croisent à nouveau par hasard. Alors qu'Eric, devenu un showman connu à la TV, s'évertue à renouer avec son amour de jeunesse, Gloria tente d'abord de repousser celui qui l'a fait terriblement souffrir vingt ans plus tôt, en s'éclipsant totalement de sa vie. La renaissance de cet amour démesuré qui a toutes les allures de l'impossible donne lieu à un récit haut en couleur (comme toujours chez Despentes) et assez émouvant. Despentes en connaît un rayon sur le sexe et elle sait en parler. Elle sait trouver les mots pour rendre compte de l'alchimie sexuelle et amoureuse entre Gloria et Eric, après ce qui ressemblait à un désert en matière de plaisir pour Gloria : "Elle en connaissait assez long sur le sexe pour savoir que ça peut être rudement long, un coït, quand on s'ennuie. Rudement long et salement prosaïque." Quand Eric s'émerveille du désir sexuel de Gloria : "Je t'assure que les autres femmes n'aiment pas le sexe. Ça leur va deux trois mois et puis bing, c'est ceinture. Tu ne me crois pas? Elles sont toutes comme ça, je t'assure." Gloria lui répond : "C'est parce que tu baises qu'avec des bourges, elles sont pas élevées dans l'idée de gratuité." L'humour persifleur que l'on connaît bien chez Despentes fait souvent mouche à travers d'autres phrases comme celles-ci : "L'ancienneté, chez les punks, était digne de crédibilité et conférait prestige et avantages divers. Un des rares points communs entre punk rock et fonction publique." Le regard sur l'existence, pas facile à mener, à remplir de sens ou tout simplement à aimer est là encore présent, comme à travers cet échange entre Eric et Gloria devenus adultes : "- Il t'est arrivé quoi? - Ben, rien. Justement. Rien. À part voir des potes mourir, d'autres devenir cons, d'autres se mettre dans des merdes incroyables, d'autres essayer de toutes leurs forces et jamais arriver nulle part... Encore y aurait que moi de désespéré, je me dirais que j'ai qu'à me corriger... Mais ça n'a rien de personnel. Y a rien, plus rien qui me convienne. Comme plein de gens, tu me diras. J'aime pas l'euro, j'aime pas les CD, j'aime pas les ordinateurs, j'aime pas les mails, j'aime pas mon époque, j'aime pas les groupes modernes, j'aime pas ma gueule, j'aime pas les putes à la télé, j'aime pas bosser." Roman moins accompli, moins riche que Vernon Subutex publié une dizaine d'années plus tard, Bye bye Blondie n'en demeure pas moins un roman plutôt réussi par sa capacité à donner pleinement vie à ses personnages, par ses accents rageurs, sa férocité tendre, son humour. Sense ressenyes | afegeix-hi una ressenya
Té l'adaptació
In a wrecked modern version of a romance novel, acclaimed French writer Virginie Despentes pokes at the simultaneous ecstasy and banality of love in an age of psychiatry and punk. Gloria lives in seething rage, lashing out at everyone--particularly, a string of bewildered boyfriends--at the local bar. But when her latest explosion leaves her out on the street, she unexpectedly runs into famed television personality Eric Muir. Incidentally, he's also her teenage boyfriend, and the one who started it all. Once upon a time, Gloria and Eric met while institutionalized, and then became a mascot couple for those homeless and high on a noisy mix of drugs, music, and counterculture. Now, twenty years later, Gloria is enamored by youthful love resurrected and determined to immortalize their story by writing a screenplay. Whisked away to Paris, she's transformed from a provincial loose cannon into an urbane party guest. But navigating life and love isn't any easier for the middle-aged. Cutting deep to unearth the marriage of institutional violence and heterosexual relationships, Bye Bye Blondie illustrates how young women are continuously dragged down and neglected, and then dangled false offers of fame in lieu of real, redemptive recognition. No s'han trobat descripcions de biblioteca. |
Debats actualsCapCobertes populars
Google Books — S'està carregant… GèneresClassificació Decimal de Dewey (DDC)843.914Literature French French fiction Modern Period 20th Century 1945-1999LCC (Clas. Bibl. Congrés EUA)ValoracióMitjana:
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"Virginie Despentes’ 2010 feminist polemic, King Kong Theory, was a bit like drinking a bitter, black potion steeped in rage and fury concocted by a kind but brutally frank fairy witchmother. “I am writing as an ugly one for the ugly ones: the old hags, the dykes, the frigid, the unfucked, the unfuckables, the neurotics, the psychos, for all those girls who don’t get a look in the universal market of the consumable chick,” Despentes wrote, delivering a manifesto for women who felt alienated and cast-out from the rhetoric of liberal feminism and its framing of gender equality via the spectacle of consumer and celebrity culture. The female protagonist in Despentes’ most recent novel to be translated into English, Bye Bye Blondie, is also one of the girls who don’t get a look in the universal market of the consumable chick. Gloria is getting older and angrier, and the novel is a narrative of that rage and its specificity rooted in Gloria’s position as a working-class woman in France. Published by The Feminist Press and translated from French by Siân Reynolds, Bye Bye Blondie is a blistering account of a woman’s attempt to exist as a person in a capitalist, spectacle-driven, misogynist society while also trying to honor her love for a man and the deep connection she shares with him. Like Chris Kraus in I Love Dick, in this book Despentes too seems to have set out to solve the problem of heterosexuality." ( )