

S'està carregant… By the River Piedra I Sat Down and Wept: A Novel of Forgiveness (1994 original; edició 2006)de Paulo Coelho
Detalls de l'obraVora el riu Piedra em vaig asseure a plorar de Paulo Coelho (1994)
![]() No n'hi ha cap No hi ha cap discussió a Converses sobre aquesta obra. Years ago a good friend recommended this to me as one of her favorite books, and I'd been meaning to read it ever since, so when I finally spied it in a used bookshop, I had to snatch it up. I ended up with very mixed feelings about it. I could see the appeal of the book, and I probably would have appreciated it more if I had read it back in college (as I suspect she did). At my current age, I was a little more resistant. Like The Alchemist, it's part story of emotional journey, part religion/philosophy -- this one focuses on embracing the female aspects of the divine. Now, maybe I've just heard this message enough that it no longer feels radical, maybe I was too busy eye-rolling how much time is spent with a male character lecturing a woman on the female divine, maybe I've just drifted too far in the direction of atheism -- but I just couldn't give myself over to the ride this book wanted to take me on. Review From LibraryThing One of the most romantic places on earth, in my opinion, is Monhegan Island, Maine. Ten miles out to sea there is something about the smell of the salty ocean, the cries of gulls amidst summer wildflowers and dusky fireflies. I was able to read the novella By the River... in two nights amidst all this on said island. By the River Piedra romances its reader from start to finish. Protagonist Pilar is twenty eight years old and making her way through life as an independent and capable young woman in Spain. By coincidence she reunites with her boyfriend from eleven years ago. He has turned into a handsome spiritual guru who happens to be a much trusted healer. Together they rekindle their romance while on a journey to the French Pyrenees. Age and time have given them a fresh perspective on love, forgiveness, and spirituality. O livro apresenta 16 guias e manuais com inúmeras sugestões sobre temas cotidianos. Read as Book 1 of The Trilogy "And On The Seventh Day" Sense ressenyes | afegeix-hi una ressenya
"The story of a young Spanish woman, Pilar, and her encounter with her lost love, an unnamed spiritual seeker who comes to worship the feminine face of God. Clarke's translation is, as usual, somewhat hurried and condensed as if he's impatient with Coelho's admittedly belabored and self-consciously poetical style"--Handbook of Latin American Studies, v. 58. No s'han trobat descripcions de biblioteca. |
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Par Nicolas (Le blog de Menon), le 4 juil. 2019 (Sur Amazon.fr) 4/5 … ; (en ligne),
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Après onze ans de séparation, Pilar retrouve son ami d’enfance, devenu séminariste. Fascinée par ce garçon qu’elle a aimé et à qui elle porte toujours des sentiments, elle ne tarde pas à découvrir que ce dernier possède un don, celui de réaliser des miracles qu’il tient de la sainte Vierge. Mais tout dévoué qu’il soit à la sainte Madone, son compagnon ne l’en aime pas moins. Comment peut-on être prêtre, avoir fait vœu de chasteté et aimer tout à la fois une femme ?
Sur le bord de la rivière Piedra je me suis assise et j’ai pleuré n’est certainement pas le meilleur de Paulo Coelho. Il marque bien les limites dont peut être victime le romancier. Ici, on nage à mi-chemin du roman sentimental et du roman à message spirituel sans jamais trouver une voie médiane. Les atermoiements amoureux des deux personnages principaux sont touchants, mais se marient mal avec les « réflexions » de l’auteur sur la face féminine de Dieu dont on se demande ce qu’elle vient faire là. Se prenant les pieds dans le tapis, Coelho s’improvise théologien et veut faire accroire à son lecteur que la sainte Trinité devrait être composé du Père, du Fils et de la Mère et ce sans jamais avoir l’idée qu’il faudrait appuyer ou justifier son propos.
Dans le même temps, son histoire d’amour manque tout de même de crédibilité. Depuis quand un séminariste jouit-il d’une telle liberté de voyager ? Qu’en est-il de ses cours et de ses devoirs de religieux ? Seule Pilar semble réaliser qu’il y a quelque-chose de déraisonnable à voyager de la sorte sans se poser la moindre question. Et puis, franchement, on ne dépasse jamais la question du : Je t’aime, m’aimes-tu autant ? Le problème religieux semble ici comme un cheveu sur la soupe ; un problème supplémentaire destiné à épicer la relation amoureuse entre les deux personnages principaux, mais seule la fin pose vraiment la question de la relation entre le dévouement religieux et le fait d’aimer une femme.
Malgré tout, Sur le bord de la rivière Piedra je me suis assise et j’ai pleuré possède un quelque-chose de touchant qui amène le lecteur à s’émouvoir des atermoiements de Pilar et à ressentir sa fragilité et ses hésitations. C’est dans ce portrait d’une jeune femme timide et manquant de confiance en elle que Coelho excelle et c’est grâce à elle qu’il emporte, malgré tout, son lecteur.