

S'està carregant… Their Eyes Were Watching God RI (1937 original; edició 1900)de Zora Neale Hurston (Autor)
Detalls de l'obraTheir Eyes Were Watching God de Zora Neale Hurston (1937)
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Silence. C'est ce que je voudrais écrire pour cette note de lecture. Juste du silence, pour laisser toute la place aux mots de Janie et à la langue de Zora Neale Hurston. Je suis entrée progressivement dans ce livre. Le premier soir, il paraît que j'avais ma figure fâchée de quand je suis très concentrée sur ma lecture, puis le deuxième jour, j'ai commencé à m'habituer à la langue, et à partir du quatrième jour, je me suis sentie portée par cette même langue qui m'avait parue si compliquée au début et dont j'avais peur qu'elle me rebute. J’ai ralenti ma vitesse de lecture pour continuer à l’apprécier le plus longtemps possible, et je me suis laissée happer par ce superbe livre. Janie est un sacré bout de femme. Femme, noire, pauvre, peu éduquée dans la Floride du début du XXème siècle, elle n'a pas tiré les meilleures cartes. Mais ce sont les siennes, et à aucun moment elle ne s'en plaint. Elles les jouent en voulant en tirer tout le parti qu'elle peut. Janie vit intensément. Lorsqu’elle revient chez elle et se met à raconter sa vie, elle en a déjà eu plusieurs, au moins trois, comme le nombre de maris qu’elle a eus. Trois maris, comme trois trajectoires différentes, et comme trois tentatives d’émancipation. Car Janie veut être elle-même, c'est tout ce à quoi elle aspire. En cela, elle est peut-être féministe avant le féminisme, ou au moins féministe sans le savoir, comme M. Jourdain fait de la prose, parce que c'est naturel, c'est évident. Avec ce personnage et toutes ses vies, Zora Neal Hurston nous fait découvrir plusieurs facettes de la vie des femmes noires de l’époque. On traverse les classes, les contextes, les événements, ce qui rend le livre par moment peut-être un peu trop didactique, mais cette réserve est vite balayée par la force de ce roman : son personnage, ce qu’il dit et surtout, probablement, la façon dont il le dit. Car une des particularités de ce roman est sa langue, le parler des Noirs de Floride. Et la traduction en est superbe. C’est la première fois, je crois, que je cite une traductrice dans une note de lecture, mais c’est ici indispensable. Sika Fakambi, qui a traduit la version de ce roman parue chez Zulma en poche en janvier 2020, est une traductrice habituée des langues vernaculaires. Je ne sais pas comment elle a travaillé pour ce roman, mais semble s’être inspirée d’un parler cajun, avec des mots comme « gal » pour une jeune fille ou une petite copine, « une djob » pour un boulot d’ouvrier ou de journalier sans qualification. Cela crée une distance entre le lecteur et le personnage principal, une distance à apprivoiser d’où le temps qu’il m’a fallu pour entrer dans le livre (mais le premier chapitre étant un chapitre d’exposition, cela tombe bien, ce temps d’adaptation est donné au lecteur), mais aussi une personnalité et une force au récit, une singularité, même. Il est question de féminisme, donc, de relation Noirs-Blancs ou Noirs-Noirs, d’aspirations, d’amour, de réalisation de soi. Je comprends que ce livre si complet et si dense soit cité par de nombreuses personnalités afro-américaines, mais ce serait une erreur que d’en faire un roman destiné à un seul segment de la population. Je ne suis pas noire, pas américaine, pas pauvre. Certes je suis une femme, c’est mon principal point commun avec Janie, mais son histoire et le récit qu’elle en fait m’ont touchées, j’ai bu ses mots, j’ai écouté la poésie de ses phrases et, pendant un moment, j’ai partagé son quotidien. Premier roman publié par une femme noire aux Etats-Unis, ce livre, dans lequel Zora Neale Hurston a sans contexte mis beaucoup de son expérience personnelle et de ce qu’elle a appris en tant qu’anthropologue, n’est pas seulement intéressant pour son importance dans l’histoire littéraire américaine. Il est intéressant pour lui-même, pour son fond comme pour sa forme. Je suis très heureuse d’avoir découvert ce livre et de l’avoir lu. C’est une superbe lecture, qui accompagnera longtemps mes pensées. Wow! I am so happy to have reread this book, something I rarely do. I don't recall Hurston's language being so stunning. I'm not a fan of metaphors, which I usually find forced or overused. But the metaphors in this beautiful book were stunning and the imagery so strong that the scenes will stay with me for some time to come. And I kept wondering what Zora Neale Hurston's writing process was. How hard did she have to work for these lines? Did she do a lot of rewriting? It didn't feel like it. On the contrary, it felt like the words must have flowed onto the paper very naturally. I hated it to end. Excellent! “A deeply soulful novel that comprehends love and cruelty, and separates the big people from the small of heart, without ever losing sympathy for those unfortunates who don’t know how to live properly.” —Zadie Smith One of the most important and enduring books of the twentieth century, Their Eyes Were Watching God brings to life a Southern love story with the wit and pathos found only in the writing of Zora Neale Hurston. Out of print for almost thirty years—due largely to initial audiences’ rejection of its strong black female protagonist—Hurston’s classic has since its 1978 reissue become perhaps the most widely read and highly acclaimed novel in the canon of African-American literature. Sense ressenyes | afegeix-hi una ressenya
Pertany a aquestes col·leccions editorialsVirago Modern Classics (199) Contingut aTé l'adaptacióTé una guia d'estudi per a estudiants
A novel about black Americans in Florida that centers on the life of Janie and her three marriages. No s'han trobat descripcions de biblioteca. |
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We meet Janie as she comes into her own womanhood beneath a pear tree, watched by her grandmother, and introduced into her new role as wife very abruptly. Which brings the question: was her grandmother right for doing so? Born as a slaves and giving birth to the Master's son's child, one could argue that her options were limited. And on this one theme alone could there be dissertations written.
Janie is married to land-holding Logan, suddenly, and unhappily: she does not find the love her grandmother promised would come. She sees Joe Starks coming down the road in all his fineness and falls for him. They elope, and once again, Janie finds that her voice/self/wishes must be put down deep inside herself for safe-keeping. It is unfair and unequal and this gradual realization leads her to find more of her voice and self.
Finally, with Tea Cake, she finds an equal partner who idolizes her and challenges her to the adventures of farming in the Everglades and learning how to use a gun. But their lives together also end and so she tells her story to her best friend in the town where she and Joe lived.
I had no idea what to expect from this book, nor even that it had been out of print for decades since its publication, until I read the forward and afterword. Its rediscovery was revolutionary and I am grateful my copy was a much-loved and often-read one. (