Magifique par l’écriture, passionnant pour les rencontres avec les gens et la description des paysages et des modes de vie. ( )

long distance travel, adventure

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Bouvier-Lusage-du-monde/19326
> BAnQ (Gironnay S., La presse, 7 juil. 2002) : https://diffusion.banq.qc.ca/pdfjs-1.6.210-dist_banq/web/pdf.php/mqZivl-yD21G3Qn...
> BAnQ (Girard A., Le devoir, 16 janv. 1993) : https://diffusion.banq.qc.ca/pdfjs-1.6.210-dist_banq/web/pdf.php/q-pZXGs6io3jwEO...
> Edilivre : https://www.edilivre.com/tag/le-monde-dhier-souvenirs-dun-europeen-de-stefan-zwe...
> Jean Moncelon : http://www.moncelon.fr/bouvier2.htm
> Esprit : https://esprit.presse.fr/article/bertina-arnaud/l-usage-du-monde-l-usage-du-livr...
> Esprit : https://esprit.presse.fr/article/esprit/misere-et-prosperite-la-lecon-de-nicolas...
> JSTOR : https://www.jstor.org/stable/90018168
> BAnQ (Beaulieu I., Le libraire, No 109 | Oct.-Nov. 2018) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2562744
> Critiques Libres : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/7919
> Voir un extrait : https://books.google.fr/books?id=W5saAwAAQBAJ&hl=fr&printsec=frontcover&...

> Sivignon Michel. L'expérience du voyage et son récit, à propos de L'usage du monde de Nicolas Bouvier (The experience of the travel and its account about l'usage du monde by Nicolas Bouvier).
In: Bulletin de l'Association de géographes français, 84e année, 2007-3 ( septembre). Géographie et littérature / Marginalités spatiales et sociales. pp. 249-260. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/bagf_0004-5322_2007_num_84_3_2564

> "Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même. On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt c'est le voyage qui vous fait, ou vous défait."
—Pauline Hamon (Culturebox)

> un voyageur d'une espèce rare, comme Segalen et Michaux
—Jacques Meunier

> L'USAGE DU MONDE, par Nicolas Bouvier. — « Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait », a écrit le Suisse Nicolas Bouvier (1929-1998), l’un des plus grands écrivains-voyageurs de ce temps. Il a livré ses impressions de voyage en terre orientale dans Le Poisson-scorpion (Folio), Chronique japonaise (Payot), Journal d’Aran et d’autres lieux (Payot), ainsi que L’Usage du monde (Payot et La Découverte), un incontournable dans le genre. « L’Usage du monde explique ce qu’est voyager. Pour les gens qui voyagent, c’est un classique », indique Françoise Careil, de la Librairie du Square. (Julie PARENT)
—La presse, 31 déc. 2005

> L'USAGE DU MONDE, par Nicolas Bouvier. — Le voyage palpitant de Nicolas Bouvier et de son ami peintre Thierry Vernet, en 1953 et 54, qui va les mener de Genève au Khyber Pass. L'épopée de la lente et heureuse dérive d'un flâneur-voyageur à travers toute l'Eurasie.
--Aujourd'hui il serait quasiment impensable de réaliser pareil voyage, puisque toutes les régions traversées par les deux voyageurs sont en état de guerre où l'ont été récemment, une tension palpable règne sur les terres que Bouvier a traversé jadis sans encombres. De l'ex-Yougoslavie au Cachemire en passant par l'Afghanistan, on explore des terres qui ont été, souvent pour le pire, sous les feux de l'actualité ces dernières décennies. Le livre de Bouvier est indispensable pour garder un brin d'espoir, et pour nous prouver que voyager, physiquement ou simplement par la lecture est indispensable pour comprendre les hommes.
—Rémy Guenin, Montréal (ICI.Radio-Canada.ca) ( )

Je ne sais pas avec exactitude quel est l'élément qui a fait que je ne me suis pas senti interpellé comme j'aurais pu le croire par ce classique de la littérature de voyage. Pourtant, il m'avait été chaudement recommandé, il a été maintes fois décrit comme un carnet de voyage exceptionnel, il fait partie de la bibliothèque idéale du voyageur. En ces jours où de larges contingents de peuples vivent l'errance et sont confrontés au contact de l'autre, L'usage du monde, cette description d'un voyage vers la Turquie, l'Iran et l'Afghanistan accompli en 1953 par deux jeunes suisses, aurait dû susciter mon intérêt.

Un bonheur fourbu nous faisait taire. Partout craquaient des ramures. Le monde était rempli d'arbres. [N.B.]
Est-ce la langue, la tournure des phrases, le style? Je l'ai pensé pendant un certain temps. Est-ce le sentiment que j'avais à la lecture que l'auteur conservait une distance inexplicable face à ce qu'il décrivait? Est-ce l'amalgame de petits moments, la suite de petits événements qui, à la limite, semblent indépendants? Je ne verrais pas pourquoi puisque mes lectures récentes en sont imprégnées et cela ne me gêne aucunement. Et puis, plus investi dans les derniers chapitres qui ont profité de moments de lecture intensive, je peux dire que j'en garde tout de même un souvenir positif.

En toute probabilité, je n'ai pas lu L'usage du monde au bon moment et dans des conditions qui m'auraient permis de l'apprécier à sa juste valeur. C'est malheureux.

[http://rivesderives.blogspot.ca/2017/01/lusage-du-monde-nicolas-bouvier.html] ( )

“The Way of the World” (1985, originally published in French in 1963) describes the adventures of author Nicolas Bouvier and his painter-friend on a trip from Serbia to Afghanistan in 1953/1954. Serbia, Turkey, Iran and Afghanistan were all quite different then; besides, the times were different, too, just after WWII. This is, however, not to say that their trip was an easy one. They meet several status- and power-hungry officials, even to the effect that they are ‘invited’ to come and stay in a Persian jail, they encounter more than their fair share of trouble with the roads and the passes, challenges for which their battered old Fiat cabriolet is often unprepared, and they have perpetual financial problems, as their writing, painting, lecturing and teaching activities through which they try to pay their trip are more often than not insufficiently profitable. Yet, at every stage during their journey the hardships are compensated for by the people they meet, invariably friendly, helpful and hospitable (even that police commander who ‘invites’ them to sleep in the jail). If anything, the books lacks a bit of structure, there is also no overall theme, no – or very little – political observation, but the descriptions of people and places, and the musings of Mr. Bouvier on a variety of experiences on the way, make up for this. Don’t expect your average travel book by a back-packing tourist visiting the sites; do expect a wonderful, erudite and above all very personal travelogue. ( )