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S'està carregant… Les Grotesques de la musiquede Hector Berlioz
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Hector Berlioz's Les Grotesques de la musique is the only one of his books that has never been translated into English in its entirety. It is by far the funniest of all his works, and consists of a number of short anecdotes, witticisms, open letters, and comments on the absurdities of concert life. Alastair Bruce's fluid translation brings to life this important composer and bon vivant. He does a wonderful job of conveying all the puns, jokes, and invective of Berlioz's prose as well as the nuances of his stories. He even imitates a Tahitian accent in the translation, as Berlioz does in the original. The notes will give the reader insight into the innuendos and in-jokes that fill the pages. This translation will take its place among other translations of Berlioz's prose writings, bringing to the reader more lively examples of a still misunderstood composer caught up in the musical life of mid-nineteenth century Paris. Alastair Bruce is a London-based management consultant and former treasurer of the Berlioz Society. Hugh Macdonald is General Editor of New Berlioz Edition. No s'han trobat descripcions de biblioteca. |
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Google Books — S'està carregant… GèneresClassificació Decimal de Dewey (DDC)783.08The arts Music Music for single voices [formerly: Sacred music]LCC (Clas. Bibl. Congrés EUA)ValoracióMitjana:
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Parmi les malades enfermés dans les maisons de santé, ceux qui se croient Neptune ou Jupiter sont aisément reconnus pour monomanes ; mais il en est beaucoup d’autres, jouissant d’une entière liberté, dont les parents n’ont jamais songé à recourir pour eux aux soins de la science phrénologique, et dont la folie pourtant est évidente. La musique leur a détraqué le cerveau. Je m’abstiendrai de parler à ce sujet des hommes de lettres, qui écrivent, soit en vers, soit en prose, sur des questions de théorie musicale dont ils n’ont pas la connaissance la plus élémentaire, en employant des mots dont ils ne comprennent pas le sens ; qui se passionnent de sang-froid pour d’anciens maîtres dont ils n’ont jamais entendu une note ; qui leur attribuent généreusement des idées mélodiques et expressives que ces maîtres n’ont jamais eues, puisque la mélodie et l’expression n’existaient pas à l’époque où ils vécurent ; qui admirent en bloc, et avec la même effusion de coeur, deux morceaux signés du même nom, dont l’un est beau en effet, quand l’autre est absurde ; qui disent et écrivent enfin ces étonnantes bouffonneries que pas un musicien ne peut entendre citer sans rire.