Pierre-Oscar LévyRessenyes

An assortment of people visit a secluded beach, only to find they cannot leave, as well as some other weirdnesses. An engrossing little tale - the mystery elements really take a back seat to the protrayal of how a disparate group of people cope in a crisis - as such it is of a similar genre to entertainments such as Lost and I'm sure many others. To be honest, I would rather the mystery had been emphasised a little more, shifting it more toward Picnic At Hanging Rock territory. As it is, I found it a touch mundane and ultimately a bit unsatisfying. Worth a reread though, and I like Peeters' art, so I'll push it up to a 4.

Loved the art, loved the strange, loved the end.

A good, and pretty creepy, idea for a story! A group of people end up on a beach and start aging - rapidly! Children grow quickly into teens, and then adults. Older people get much older, and then...

Puberty, menopause, Alzheimer's, and death - all within the course of one day! What the??? And they have no idea why?! Add to that a story-within-a-story about a king and a half-man, and this may just have been the creepiest graphic novel I've ever read!

"It's impossible to tell you my age: it changes all the time!" - Alphonse Allais

I wasn't very impressed by the M. Night Shyamalan movie, but I was intrigued that it was based on a graphic novel I hadn't read. But this makes even less sense that the movie, sexually objectifies women and children, and includes the telling of a dumb fable about a king building walls against Death. The art is pretty ugly also.

Yuck.

Si l'on devait mourir demain, qu'est-ce qu'on ferait de plus, qu'est-ce qu'on ferait de moins ? Un château de sable ? Une partouze ? Un enfant ? Embrasser une dernière fois celui ou celle qu'on aime ?

Sur la plage abandonnée de Frederik Peeters et Pierre Oscar Lévy, leurs personnages n'ont pas le temps de s'apitoyer. Le temps est assassin. Vengeance de la nature face à la vanité humaine ? Accident chimique ? Expérience sociologique ? Les questions se posent sans que ne fusent les réponses. Et qui est cette silhouette au loin qui observe ce microcosme en train de se débattre pour survivre ? L'auteur ? Le lecteur ?

Les paysages maritimes auraient mérité de la couleur. Quant au faciès de certains personnages, il déçoit. Mais le débat qu'ouvre cette intrigue s'annonce passionnant. Bien plus que "Old", l'adaptation cinématographique de M. Night Shyamalan, qui doutant de l'intelligence de son spectateur préfère lui donner des explications "rassurantes". Comme si cela pouvait empêcher notre destinée.

Le 27 mars 1942, partait pour Auschwitz le premier convoi de juifs de France. Des 1 112 hommes du convoi, composé pour moitié de juifs français, des notables arrêtés à leur domicile parisien le 12 décembre 1941 et d'immigrés pour la plupart arrêtés à Paris dans la rafle du 20 août 1941, seuls 104 vivaient encore cinq mois après leur arrivée à Auschwitz-Birkenau. Ils ne seront qu'une vingtaine à revenir en 1945 après la libération du camp. Cinquante ans après, douze survivants du premier convoi ont refait l'intégralité de leur parcours. Ils sont retournés sur les lieux et ont accepté de raconter ce qu'ils avaient vu et ce qu'ils avaient vécu : leur arrestation par des policier français, leur internement dans les camps de Drancy et Compiègne, leur voyage vers Auschwitz et l'itinéraire de leur survie dans les camps de la mort. "Premier Convoi" n'est donc ni un film sur la shoah, ni un film sur l'histoire d'Auschwitz. C'est un témoignage à plusieurs voix où des individus confient, dans les limites de leur pudeur, une partie de leur mémoire (fonte: film-documentaire.fr)